Document disponible ici ou sur http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:35633

Résumé:

Actuellement, dans l’enseignement de la programmation, après une introduction théorique sur un nouveau sujet, les étudiants doivent trop souvent produire du code directement. Cette manière de faire peut poser problème pour des débutants, qui peuvent par exemple ne pas savoir par où commencer, être frustrés par l’ampleur des concepts à assimiler, où encore ressentir l’angoisse de la faute de syntaxe. Des études ont soulevé l’utilité de rajouter différentes approches pédagogiques pour faciliter l’apprentissage de nouveaux concepts. Ces études se sont penchées sur l’amélioration de l’accompagnement de l’élève dans son apprentissage. Parmi ces études est née la méthodologie PRIMM, qui est au cœur de ce sujet. L’idée derrière PRIMM, qui est l’acronyme de “Predict, Run, Investigate, Modify, Make” ou “Prédire, Exécuter, Enquêter, Modifier, Faire”, est de permettre à l’élève de se familiariser avec un nouveau concept en échafaudant progressivement sa maîtrise. Selon PRIMM, les élèves pourraient bénéficier à passer du temps à lire du code déjà existant, discuter entre eux de ce qu’ils comprennent et ne comprennent pas, scruter ligne par ligne le fonctionnement du programme, essayer de prédire le résultat, mais aussi exécuter le programme pour vérifier leurs prédictions. J’ai pris et analysé une séquence de cours non-PRIMM, dont la majorité des exercices est orientée Make, je l’ai ensuite modifiée pour l’adapter à la méthodologie PRIMM. J’ai personnellement soumis cette séquence à une classe d’étudiants. Une enseignante à Paris a testé la séquence avec ses élèves. Ces mises en situations réelles ont produit une série de données sur laquelle je me base pour tenter d’évaluer si PRIMM délivre ses promesses.