Plusieurs centaines de ressources sur nos plateformes amies comme Class´Code ou Pixees … comment s’y retrouver ?
Sur CAI nous utilisons une méthodologie “douce” mais très rigoureuse, qui se résume ainsi:

• Nous basons le référencement des ressources sur l’utilisation de méta-données hiérarchiques (on les voit sur la droite) qui permettent de classer chaque ressource dans des «catégories».
• Nous définissons les ressources sous forme de grains élémentaires (exemple: une figure ou une illustration, un texte découpé en sections, un quiz, …) et nous relions ces grains entre eux pour faire des documents structurés, comme par exemple des parcours.
• Toutes ces méta-données sont optionnelles, mieux encore : un·e collègue qui propose une ressource, se voit accompagné·e par une personne ressource pour l’aider à indexer la ressource, voir même la modulariser, etc.

Alors … allez-y : servez-vous et partagez !

En bref elles disent quoi les méta-données ?

• Éléments documentaires : titre, auteur·e·(s), résumé, mot-clés (si possible dans un vocabulaire contrôlé).
• Thématique de la ressources, description structurée du contenu (objectifs, préparation, mise en place, déroulé, évaluation, …)
• Pré-Requis pour l’utiliser, et Post-acquis obtenus en matière de compétence.
• Public cible au niveau des apprenant·e·s et des médiateur·e·s (enseignant·e· et au delà).

À quoi bon ces méta-données ?

• Indexer les ressources pour bien les retrouver, et voir aussi les ressources qui peuvent manquer.
• Disposer d’un vocabulaire contrôlé prédéfini et d’une hiérarchie des ressources, pour bien formaliser ressources.
• Permettre à d’autres sites de “moissonner” nos ressources ou nous de moissonner d’autres sites de ressources bien indexées.
• Définir ces données de manière telle que des algorithmes (recherche, analyse, …) puissent exploiter ces données.

Qu’y a t-il sous le capot ?

Nous utilisons le schéma de description dit «Learning Object Metada» sous sa forme proposée ScoLOMfr par Canopé qui est bien expliquée sur ce lien, dont voici le détail des méta-données. C’est le plus répandu. Nous nous autorisons trois dialectisations : (i) considérer uniquement le sous-ensemble pertinent ici, (ii) rajouter parfois des sous-catégories ou pour préciser, (iii) changer certains mots-clés trop abscons (ce sera explicité dans une table de conversion).

Nous avons conçu cette utilisation du schéma de description de manière à ce que nous puissions aussi générer une vue RDF formalisée au niveau RDFs, de façon à pouvoir être interopérable avec le Web Sémantique : les propriétés sont hiérarchisées, les méta-données sont des catégories, etc.. telle que la LMR.

Description du vocabulaire contrôlé de départ